Les descendants de Philomène Sanspoux

14 février 1848 - Acte de baptême de Philomène Sanpoux

Jean François Garin et Philomène Sanspoux

Le périple d'Isidore Longfils au Congo belge en 1901-1902

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Préambule au récit d'Isidore Longfils

Marie, une des filles de Philomène Sanspoux, a épousé Isidore Longfils en 1903 (voir photo ci-dessous). En 1901 et 1902, il s'est rendu au Congo belge pour son travail. Il a fait parvenir plusieurs courriers à un ami de Nivelles relatant jour après jour le récit de son périple. La dernière lettre d’Isidore Longfils, citoyen nivellois, se clôture le vendredi 28 février 1902. Qu’est-il advenu de la poursuite de son périple ? À quelle date est-il rentré en Europe ? Nous ne le saurons probablement jamais. Quoi qu’il en soit, Isidore a dû vivre une expérience inoubliable. Voyager au Congo à cette époque devait être une véritable aventure. Isidore a quand même le cœur gros en quittant son pays. « Mais haut-le-cœur ! Quand on a entreprit quelque chose, il faut aller jusqu’au bout », pense-t-il le vendredi 11 octobre. C’est un homme méticuleux et observateur. Il note tout ce qu’il voit au jour le jour, à la minute près.

Bien qu’Isidore Longfils parle de Nivelles comme de sa ville natale, il n’y est pas né. Il a vu le jour à Tubize le 13 septembre 1874. Son père, Ernest, était employé au chemin de fer. La famille Longfils arrive à Nivelles en 1886. Isidore a 12 ans. Il y passera sa jeunesse et fera la rencontre de Marie Clara Garin qu’il épousera le 21 février 1903, après son périple congolais et la naissance de sa fille Rosa en 1894 - Marie Clara n’avait que 18 ans - et de son fils Isidore junior en 1897. Ils quitteront Nivelles avant la guerre de 14 -18 vers de nouveaux horizons.

Isidore Longfils était poseur au téléphone et a certainement été envoyé en mission au Congo pour y livrer et poser des poteaux téléphoniques ou télégraphiques. Pour le compte de quelle firme ?

Les descendants de « Zidore » n’avaient jamais entendu parler de l’aventure congolaise de leur aïeul et nous n’en aurions jamais eu connaissance si l’ami « Jules », à qui Isidore envoya le récit de ses péripéties africaines, n’eut l’idée de transmettre ses courriers au rédacteur du journal « L’Avenir Nivellois » qui les fera paraître en épisodes en 1901-1902.

Recherches effectuées par Philippe Sanspoux