Le " Trou du Bois " à Baulers

Le "Trou du Bois" est un hameau formé de huit maisons situées aux confins des communes de Baulers et Lillois. Quatre d'entre elles étaient habitées par des membres de la famille Michel Sanspoux-Anne Marie Gossiaux. Les Sanspoux étaient originaires de Lillois. Les Gossiaux étaient issus de Glabais. Les descendants de Michel Sanspoux se sont rapprochés de Baulers et Thines. Octave Sanspoux, né à Baulers (Alzémont) s'est domicilié à Nivelles en 1927 et y a fait souche.

 

 

Les habitants au Trou du Bois avant 1850

 

1) La première maison, en venant de Lillois, était occupée par Jean Joseph Jacquet. Elle est située à l'arrière d'autres maisons. Jean Joseph Jacquet possédait un jardin attenant et une écurie.

 

2) La deuxième maison était occupée par Nicolas Gossiaux et son épouse Catherine Pierre.

 

3) La troisème maison était occupée par la veuve Jean Baptiste Gossiaux (Denis).

 

4) la quatrtième maison était occupée par Michel Sanspoux-Anne Marie Gossiaux

 

5) la cinquième maison était occupée par Clément Plasman-Euphémie Sanspoux

 

6) La sixième maison était occupée par Joseph Burton

 

7) Le propriétaire des septième et huitième maisons était Nicolas Duhoux mais n'y habitait pas. Il était domicilié à Vieux-Genappe. Il y avait d'autres habitants qui ne nous sont pas connus. Actuellement, ces deux maisons de font qu'une seule habitation.

 

 

Les familles Sanspoux et apparentés habitant au Trou du Bois avant 1850

 

- Nicolas Gossiaux : père d'Anne Marie Gossiaux épouse de Michel Sanspoux. Grand-père maternel du grand-père d'Octave Sanspoux. Il est décédé à Baulers le 9 juillet 1844.

- Catherine Pierre : épouse de Nicolas Gossiaux. Elle est décédée à Baulers le 9 juin 1829.

- Michel Sanspoux : époux d'Anne Marie Gossiaux. Arrière-grand-père d'Octave Sanspoux. Il est décédé à Baulers le 30 mai 1862.

- Anne Marie Gossiaux : fille de Nicolas, épouse de Michel Sanspoux.

- Veuve Jean Baptiste Denis-Gossiaux : il s'agit d'Anne Marie Gossiaux, soeur de Nicolas et épouse de Jean Baptiste Denis. C'est la mère de Catherine Denis, la vieille dame située au centre de la photo des noces d'or à Baulers en 1900.

- Clément Plasman : époux d'Euphémie Sanspoux

- Euphémie Sanspoux : fille de Michel Sanspoux et d'Anne Marie Gossiaux. Euphémie Sanspoux et Clément Plasman ont fêté leurs noces d'or à Baulers en 1900.

 

 

Le Trou du Bois (lieu-dit Malplaquée) vers 1850

 

Le "Trou du Bois" à Baulers vers 1999. La 2e maison à gauche faisant coin était celle de Michel Sanspoux et Anne Marie Gossiaux vers 1850.

 

 

Les époux François Delforge et Philomène Sampoux

 

Après avoir quitté leur maison du Trou du Bois avec leurs 4 enfants François, Amélie, Pierre et Odile, les époux François Delforge et Philomène Sampoux (fille de Michel et Anne Marie Gossiau) ont repris cette fermette à Maransart dans les années 1870. Les deux filles sont restées dans cette maison jusqu'à leur décès. Il est à signaler que cette demeure a été classée dans les années 1970.

 

 

Le décès de Catherine Denis dite Finette

Dimanche 3 juillet, Mme Catherine Denis, veuve de M. Pierre Rayez, dite « Finette », est décédée au Trou-du-Bois à Baulers, âgée de 95 ans et 7 mois. Le 9 septembre 1900, elle présidait gaillardement encore, avec M. le bourgmestre Maubille, les noces d’or de ses enfants et de six autres époux. On dit même qu’en ce jour mémorable, elle dansa – c’était la kermesse – un grave et révérencieux menuet.

 

Au lendemain des fêtes de Waterloo, lundi 4 juillet, deux journalistes venaient, mais trop tard, pour « l’intervoir » au sujet de la grande bataille.

 

Née à Couture-Saint-Germain le 6 décembre 1808, elle avait en effet entendu gronder le canon et avait vu transporter chez ses parents, un soldat français dont la jambe avait été emportée par un boulet. Le brave troupier, après un premier pansement des plus sommaires opéré au moyen de sa capote sur le champ de bataille, se vit entouré de mille soins pendant plusieurs mois et put songer enfin à retourner dans sa patrie.

 

Serait-ce en souvenir de cet acte de bienfaisance de la famille, ou à cause du caractère franc et généreux de cette bonne vieille, toujours est-il que celle-ci, dans ses dernières années, fut comblée d’attentions délicates de la part des fermiers du hameau et des autorités de Baulers, et que, mercredi dernier, un grand nombre de parents et d’amis assistèrent à ses modestes funérailles.

 

Article paru dans une gazette régionale de l’époque